La revue de presse
de Rosette (parce que des fois, la presse, elle parle de nous!!!) |
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jazz à Mulhouse
2004 |
in Des nouvelles d'alsace,
Samedi 28 août 2004
Joyeuse pagaille
Ce n'est pas un hasard : le trio déjanté "Rosette "de
Nancy a choisi "la Grande Marmaille" pour diffuser sa musique.
Ces trois clowns ont animé le centre aéré du festival,
jeudi au Noumatrouff, après le goûter. Petits et grands mêmes
se sont laissé prendre au jeu de leurs facéties de collégiens.
Une pèche de 10 ans, des rythmes qui s'emballent et une frappe de
rockeur qui vous met àl'abri de tout risque d'assoupissement. Le
batteur Michel Deltruc, ses complices Camille Perrin (contrebasse), Sébastien
Coste (saxo), prennent un malin plaisir à produire une musique chaotique
et ludique, dont les accidents sont prétextes àde multiples
enfantillages. Ils ont orchestré une joyeuse pagaille où se
mèlent peluches pleurnicheuses, ballons de baudruche, mirlitons,
grincements de crécelle. Le public est mis à contribution,
cela va de soi, et le concert s'est achevé par un envol bruyant de
mouettes rieuses?
F.M. |
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in Improjazz N° 109 octobre 2004 |
Jeudi 26 aout, 12h30
18h. Back to the noumatrouff ! Rosette est un trio nancéiens (saxophone
soprano, contrebasse, batterie, vocaux et un tas de bidules divers) qui
met sa technique irréprochable au service d'un jazz mélodico-binaire
totalement clownesque. Les lignes du sax, souvent rapides, dessinent un
folklore ludique qui n'est pas sans rappeler quelques gangs d'un certain
collectif lyonnais... syndrome rosette ?
Quant aux gags, toujours très bien intégrés et sans
vulgarité aucune, ils foncent dans l'auto-parodie la plus forcenée,
égratignant au passage, au choix, un rock entertainer dépassé,
les techniques bruitistes pseudo-révolutionnaires quand elles ne
sont pas assumées, la radio, l'animation et l'humour lui méme
dans une mise en abîme réjouissante. Les tout petits étaient
aux anges et la salle réservé un triomphe àCamille
Perrin, Sébastien Coste, et Michel Deltruc en soufflant dans des
sifflets distribués àla fin. De la pure "déconnade
sans une ombre de démagogie". |
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festival rock fresnes en watts 04 |
in l'est é?publicain 20 03 04
Une heure après, c'était aux nancéiens de Rosette de
faire leur apparition dans un style assez peu définissable entre
improvisations musicales àla john zorn et borborygmes lettristes. |
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chronique cds |
chronique "épaisseur triple"
in site tazik.org, musiques indépendantes et autoproduites
3 titres. ahhh mais messieurs, quelle est cette distillerie sonore ? Voudraient
nous saouler de musique abrasive, inspirée, librement jazzéifiée
ou pire de live total déjanté ou de rock... oui de rock aux
coins pas très clairs. On aime ce type d'alcool pas frelaté
ou si peu qu'il rend heureux aux premières notes des 3 épaisseurs,
pas du papier, du velour vautour. |
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in l'oeil electrique décembre 2003 |
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Rosette - Epaisseur triple
autoprod - sept 2003
Dès les premiers coups de tambours, dès les premiers coups
de tuyaux, dès les premiers claquements de fil de fer, Rosette, trio
déglingué nancéiens au nom pour le moins énigmatique,
pose le décor... core? Oui mais alors destructure-core, et encore,
pas l'obédience Alain Delon, non, plutôt le version "perdu
dans une friche industrielle au petit matin"... Ca groove grave, ça
swingue méchant, et soudain, comme totalement incontrôlée,
ça (la musique of course!) se casse la gueule... hum! Introduction
? la "musique libre" et en cela Rosette est une saucisse bien
ficelée, riche en décrochages anarco-japonais, des marxistes
tendance groucho somme-toute!
Il y a, au fil de l'onde musicale et pèle-mèle, quelque chose
des Ruins, de Kourgane, de Zorn même... mais aussi du G Love &
special sauce et peut-être même quelque chose des films d'Emir
Kusturica ou de Jim Jarmush période Down by Law. L'improbable rencontre
du saillant Egon Schiele et du glissant Francis Bacon créerait certainement
ce genre de dérapages incongrus mais o'combien maitrisés.
La contre-basse de Camille Perrin (sérieux activiste et ex-ace/atch?)
déferle, solidement campée sur le squelette rythmique d'une
batterie audacieuse et sans gène pour fignoler au saxophone et aux
quelques cris du coeur, un passage ? travers ce rock'n'roll moderne en mal
de renouveau, ce que bien des mélomanes espèrent tout bas.
C'est désormais chose faite... Ca s'appelle Rosette et c'est bon,
très bon même. Ca sent les forêts vosgiennes et les usines
Lorraines, les peuples de l'est comprendront, les autres imagineront...
mangez-en !
firehandz |
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